Les Contemplations

Les Contemplations

Victor Hugo

Language: French

Pages: 428

ISBN: 1539470814

Format: PDF / Kindle (mobi) / ePub


Qu'est-ce que Les Contemplations? C'est l'existence humaine sortant de l'énigme du berceau et aboutissant à l'énigme du cercueil; c'est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l'amour, l'illusion, le combat, le désespoir, et qui s'arrête éperdu au bord de l'infini (Préface).

Le recueil des Contemplations rassemble des textes écrits par Hugo sur plus de vingt ans, et classés selon une chronologie fictive. De la célèbre Réponse à un acte d'accusation, où le poète pose en révolutionnaire de la langue, à Ce que dit la bouche d'ombre, inspiré de l'expérience du spiritisme, en passant par les poèmes sur la mort de Léopoldine, ce sont les mémoires d'une âme qui se dessinent en creux.

Parues en 1856 entre Les Châtiments et La Légende des siècles, Les Contemplations marquent le sommet de l'œuvre poétique de Victor Hugo.

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Le sombre aquilon, dont les mille voix pleurent, Poussière et genre humain, tout s'envole à la fois. Hélas ! le même vent souffle, en l'ombre où nous sommes, Sur toutes les têtes des hommes, Sur toutes les feuilles des bois. Ceux qui restent à ceux qui passent Disent : – Infortunés ! déjà vos fronts s'effacent. Quoi ! vous n'entendrez plus la parole et le bruit ! Quoi ! vous ne verrez plus ni le ciel ni les arbres ! Vous allez dormir sous les marbres ! Vous allez tomber dans la.

Mais, ce poème, inscrit dans les Pauca meæ renvoie aussi à la mort de Léopoldine et aux visites de Hugo à Villequier, en établissant une équivalence générale des deuils (S.). 25 Allusion possible au premier discours prononcé par Hugo comme pair de France le 19 mars 1846, sur la Pologne, et accueilli sans enthousiasme (J.-R.). 26 Le mouvement final et le dernier vers de ce poème peuvent être rapprochés du mouvement final et du dernier vers du poème Trois ans après. 27 Ms : 11 octobre 1841.

Satan dans la nuit. Sur le monologue de janvier 1854, voir Max Milner, Le Diable dans la littérature française, José Corti [1960], II, pp. 363-364, où se trouve reprise une argumentation de Jacques Beauverd. 12 Voir Hugo, La Fin de Satan, éd. d'Evelyn Blewer et de Jean Gaudon, Gallimard, � Poésie » [1984], pp. 211-212. La citation suivante se trouve p. 212. Ce monologue doit évidemment être rapproché d'Une Saison en enfer de Rimbaud, et notamment des épisodes intitulés Nuit de l'enfer et Vierge.

Promontoire ; Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil, A l'endroit où s'était englouti le soleil, La sombre nuit bâtir un porche de nuées. Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ; Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir, Semblaient craindre de luire et de se laisser voir. J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée. Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée, Sa racine n'a pris sur la crête des monts.

Cela passera comme une voix chantante ; Pyramide, à tes pieds tu regardes la tente, Sous l'éclatant zénith ; Tu l'entends frissonner au vent comme une voile, Chéops, et tu te sens, en la voyant de toile, Fière d'être en granit ; Et toi, tente, tu dis : Gloire à la pyramide ! Mais, un jour, hennissant comme un cheval numide, L'ouragan libyen Soufflera sur ce sable où sont les tentes frêles, Et Chéops roulera pêle-mêle avec elles En s'écriant : Eh bien ! Tu périras, malgré.

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